La fille du lion, elle te submerge...


Certains albums fonctionnent par vagues déferlantes ou par bouillonnement de chaudron... peu importe l'image dont le critique se servira pour en parler, elle ramènera toujours à la sensation d'être submergé. 

Le deuxième LP de The Lion's Daughter est un profond brouillon électrique, les riffs et les petites mélodies qui en sortent vous accrocherons vite l'oreille. La couverture de l'album signée Paolo Girardi rend hommage aux 39 minutes de tourmente de l'album Existence is Horror. Les textes de science fiction (Nothing Lies Ahead) peuvent rejoindre le travail d'un groupe comme Archspire. Mais la SF n'est pas le seul univers abordé, ce qui se dit ici est sombre et violent (The Horror Of Existence), la nature n'est pas sympathique (Mass Green Extinction) et les mouches (Four Flies) ont le même but que le meurtrier... Bref, c'est beau. Et comme toutes les bonnes galettes introspectives c'est à écouter tranquillement.

À ranger pas loin de Pig Destroyer et Job for a Cow Boy.

The Lion's Daughter, Existence is Horror (Season Of Mist, 2016).