Black Stone Cherry, Magic Mountain (Roadrunner Record, 2014)


Le chanteur des Black Stone Cherry porte parfois un T-Shirt de Nirvana en concert, mais c'est plus du côté des Guns n' Roses que la musique penche. Un rock du sud des États Unis d'Amérique (Hollywood in Kentucky) avec ce qu'il faut de classic rock, de blues et de heavy metal.
Si aux deux premières écoutes on peut rester un peu distrait, au bout du troisième passage sur la platine les refrains sont accrochés, la voix de Chris Robertson devient familière, tu réagis aux breaks, aux riffs, aux ponts comme un animal devant sa gamelle. C'est délicieusement sucré / salé, bourré de métaphores faciles ; des hymnes montagnards (Magic Mountain) aux ballades (Sometimes), des danses lascives (Dance Girl) à la défonce tranquille mais énergique (Blow My Mind) en passant par le morceau à pulsation tourbillonnante (Never Surrender), voilà un buddy disque de plus. 
Un disque copain, de ceux que tu vas traîner partout avec toi pendant quelques temps et que tu réécouteras, plus tard, avec nostalgie.