Dvorak, Anne-Sophie Mutter, Berliner Philarmoniker, Manfred Honeck (Deutsche Grammophon, 2013)


Je ne connais pas assez le Concerto pour violon et orchestre en La mineur, ni la Romance, ni le Mazurek, ni l'Humoresque pour vous dire ce qu'il en est exactement mais il parait comme ça que Anne-Sophie Mutter a pris quelques libertés avec la partition, et que cela ne plait pas à tout le monde.


Durant tout le concerto, le violon est clairement mis en avant avec un son bien dense et bien chaud. L'équilibre avec l'orchestre philarmonique de Berlin dirigé par Manfred Honeck me paraît fort agréable. Les moments poignants fonctionnent aussi bien que les moments discrets même si, a faible volume, il vous faudra parfois tendre l'oreille. La Romance est, comme son nom l'indique, quelque peu romantique et une fois bien en tête elle pourra accompagner de belles promenades. Suivent deux oeuvres qui doivent largement s'inspirer du folklore : le Mazurek donne fissa envie de danser et L'Humoresque (en Sol bémol majeur) qui vient clore le disque continue la danse, une danse un peu plus légère, un peu plus aérienne et qui possède un rythme et quelque chose - la mélodie peut-être ? - de particulièrement cinématographique.