Des effets pervers de Facebook





Le sujet Facebook a déjà été abordé sous un autre angle par ici : Facebook, une carte postale.

Je voudrais maintenant élargir un peu la réflexion après plus d'un an d'utilisation du réseau social. En règle générale le réseau FB me semble infantiliser la communication de par son vocabulaire et son mode de fonctionnement. Le fait notamment que l'on peut souvent se retrouver à attendre que les "amis" cliquent sur "j'aime". À l'usage il me semble que les gens cliquent sur j'aime quand le message les concerne ou qu'il connaissent déjà la vidéo que vous allez mettre ou qu'ils partagent l'indignation que procure l'article posté. Mais laissons de côté ceci pour nous concentrer sur le terme réseau social.

Facebook sert à tisser un réseau

Sauf que ce réseau tourne en boucle autour des centres d'intérêts, des idées et des goûts partagés. Alors que le forum est (était) un lieu d'empoignade, FB ressemble plus à un endroit où tout le monde est d'accord avec tout le monde au sein des cercles d'amis. Bien sûr de temps en temps une tempête menace d'éclater sur un groupe ou une page mais le ménage est vite fait pour que tout rentre dans l'ordre et que la chose redevienne gentille... sur un réseau social gentillet.




Ce renfermement en réseaux plus ou moins clos est un étrange paradoxe au vu du nombre de murs qui sont ouverts à tous. Et il y a sûrement un point à réfléchir ici autour de la problématique : cercle d'amis et non confidentialité du réseau. Mais la question pour cette fois est : dans quelle mesure cet effet de regroupement de gens tous d'accord entre eux risque-t-il d'engendrer l'absence de débats, de fond et d'argumentation sur les réseaux sociaux qui fonctionnent sur ce modèle de repli ?