Miranda, growing heads above the roof, From Scratch, 2009 et 2011


Quelque part sur un chemin entre Nirvana et The Ex se trouve un groupe italien appelé Miranda. Piero Larafa est à la basse et à la voix ; Guiseppe Caputo est aux synthétiseurs, à la guitare, aux samples et à la voix ; Nicola Villani tape sur sa batterie et ses percussions. Ils cheminent tous les trois entre gimmicks new-no-wave-pop-punk forcément entraînant et blagues poéticos musicales. Avec tout de même un fond de sérieux dans tout ça, allez savoir pourquoi je pense à Kurt Cobain quand il plaçait les Buzzcocks dans l'éventail de ses références et qu'il écoutait en cachette R.E.M...(mais peut-être n'est-ce pas pas Kurt Cobain qui a dit ça et qu'il s'agit simplement des délires d'un critique rock). Miranda se coltine au monde avec des gros mots et de bonnes idées qui ne sentent pas le poisson pourri, dans une ambiance expérimentalo destroy maîtrisée. Quelques mélodies à siffler et des morcifs à placer dans les compilations. À ranger pas trop loin de The Vaselines, mais au bout de combien d'écoutes ?
Ce groupe peut très bien passer l'été à vos côtés pour l'apéro punk les pieds dans l'eau jusqu'à ce qu'elle se transforme en glace.

Miranda, Head growing