Madeleine Peyroux, Dreamland, Atlantic, 1996


Propre mais pas lisse voilà ce que l'on peut dire. Un programme qui oscille nonchalamment entre blues et le jazz, de la guitare (dont Marc Ribot et Vernon Reid), James Carter pour le sax et la clarinette basse, Regina Carter au violon,  Marcus Printup à la trompette, Charlie Giordano aux clavier et à l'accordéon, Cyrus Chesnut au piano, Steve Kirby à la basse, Greg Cohen à la basse et aux marimba, Kenny Wollison et Leon Parker à la batterie et la voix de Madeleine Peyroux. Du beau monde et jamais tous à la fois. Rien de révolutionnaire mais on pourra piquer du nez dans la nostalgie d'un vieux gramophone sans craquement. Il y a de la profondeur et du moelleux, et peut-être que c'est tous les jours dimanche matin.

Madeleine Peyroux, Walkin' after midnight