Adlène Meddi, Interview


Allez savoir pourquoi j'ai un faible pour Alger. Je n'y suis jamais allé autrement qu'en film ou en livre, mais cette ville m'attire. Alors quand la maison d'édition Jigal nous a fait parvenir La prière du Maure je me suis plongé dedans et le livre m'a happé. On ne sera pas sans en reparler dans le prochain numéro de L'Indic, mais vous pouvez d'ors et déjà vous le procurer de toute urgence : c'est du noir et qui claque avec ce qu'il faut de poésie dedans.




Adlène Meddi et les 3 questions du Dj Duclock (plus une question subsidiaire)

Dj Duclock : Si j'ai bien compris, tu habites à Alger peux-tu nous parler un peu de ce qui s'écoute en ce moment dans la ville, quelles sont les musiques que l'on peut entendre en se promenant dans les rues et les escaliers de la ville ?

Adlène Meddi : La bande son d'Alger ? très tôt le matin les mouettes, puis les sirènes des flics et des ambulances et du chaabi (musique populaire algéroise d'inspiration andalouse on en cite Guerrouabi, El Anka, Zahi, Kamal Messoudi), les tubes de la radio algéroise El BAhdja dans les taxis et chez les coiffeurs (algérois "modernes", kitch avec des envolée flamenco ou des solgans de football !), du julio-aznavor dans les vieux cafés du centre-ville sinon le jingle des chaînes d'information comme Al Jazeera !

Dj Duclock : Que lis-tu en ce moment ?

Adlène Meddi : je termine le SUBLIME Citoyens clandestins de DOA ! (plus que 100 pages)

Dj Duclock : Qu'écoutes tu en ce moment ? Le disque qui tourne sur la platine ?

Adlène Meddi : Charlie Parker at the Philharmonic, 1949 ( attention ! en guest star : Ella Fitzgerald et Lester Young !!!)

Dj Duclock : Qu'est-ce qui t'a surpris dernièrement ? Quand as-tu été surpris pour la dernière fois ?

Adlène Meddi : Un chef d'oeuvre (je mesure mes mots) : Les Disparus, roman du new-yorkais Daniel Mendelsohn. Un grand moment de littérature !

Voici une vidéo d'Ammar Bouras sur un texte (il me semble reconnaitre des phrases tirées de La Prière du Maure) d'Adlène Meddi.