Dead Can Dance, 4AD, 1984



Quelque chose de moyenâgeux - où tout au moins la représentation que l'on s'en fait - se dégage du premier opus du duo Dead Can Dance ; des images du Septième sceau d'Ingmar Bergman, par exemple, me reviennent en mémoire. Je me souviens aussi d'une nuit en voiture dans la campagne du Tarn et Garonne où l'on partait à la recherche d'un bord de lac pour boire quelques bières, fumer quelques clopes et causer. Cette musique est comme un moyen âge envahi par la new wave anglaise (The Cure, Joy Division...) sans que cela soit anachronique. C'est une fête sur les créneaux d'un vieux château recouvert de lierre et de mousse.

Dead Can Dance, Ocean