The KLF, 3 a.m. eternal

The KLF, 3 a.m. eternal

Tout cela est un peu embrouillé. Il y avait cette émission tard le soir sur M6 où on pouvait voir des trucs comme Public Enemy, Young MC ou Warren G et qui s'est très vite dégradée en passant des clip de rap de merde - déjà... - avec des filles en bikini au bord de la piscine... Je dessinais un peu partout le logo de PE, vous savez l'ombre de ce type prise dans un viseur et j'avais fait acheter à ma mère des baskets montantes noires et un jean large. Il y avait des clips à la télé. C'était juste avant Nirvana et un peu après The Power de Snap qui a bien y repenser pompait pas mal sur Public Enemy, avec un côté beaucoup plus facile à passer en radio. C'était avec plaisir que j'avais retrouvé ce tube dans le Fisher King de Terry Gilliam.

Snap, The Power


Pour The KLF, le clip autant que le groove m'avaient conquis comme un déboulé de Vikings sur la futur Normandie. Il se dégageait de là comme un air de révolte et d'apocalypse... quelque chose qui préfigurait un peu Prodigy. Faut dire qu'à l'époque je pouvais me regarder en boucle le L.A. Woman de Billy Idol. Répétons-le, Nirvana n'était pas encore là et on faisait ce qu'on pouvait avec ce qui arrivait à la campagne et nos 14 ou 15 ans qu'Iron Maiden ou White Lion ne satisfaisaient plus vraiment... Bon il restait quand même MetallicA. Les Béruriers Noir - qui tournaient déjà depuis un bout de temps et venaient de faire leur concert d'adieu à Paris - arrivaient aussi jusqu'à mes oreilles. Le hard rock, le rap et le punk... à peu près dans cet ordre là et toujours un peu mélangés. J'ai retrouvé il y a de cela quelques années une compile K7. Elle s'appelait Apache et dessus on passait de Public Enemy aux Béruriers Noirs avec du Renaud et du Trust en transition - et aussi un morceau : Virgin Jungle d'Abdulah Ibrahim Dollar Brand qui traînait là - et puis il y avait ce tube de KLF...

The KLF 3 a.m. eternal