Charlie Haden, Helium Tears, newedition, 2005Comme pour le Garret / Scofield / Brecker / Friesen, /Old Folks/ (West Wind, 1999) qui est édité par la même boîte, l'objet disque que nous avons là ressemble fort à un pirate : livret quasi inexistant (une courte biographie de Charlie Haden) et morceaux de musique non crédités. On sait qui est là et sur quel morceau, on sait que l'enregistrement a eu lieu du 21 au 25 Novembre 1988 au London Bridge Studio de Seattle (USA) avec Rick Parashar à l'enregistrement et Don Gilmore en assistant, mais les infos s'arrêtent là. On peut supposer à juste titre qu'il s'agit du Rick Parashar qui travailla entre autre avec Pearl Jam, Alice In Chains et Blind Lemon et que Don Gilmore est le Don Gilmore qui travailla à la production d'albums de Durand Durand et Good Charlotte.
Après quelques recherches, Kopukai est un morceau de Jerry Granelli que l'on retrouve avec I Could See Forever de Denny Goodhew Julia's Child de Julian Priester et In The Moment de Charlie Haden sur l'album Kopukai (ITM, 1988). Il semblerait que Charlie Haden ne soit pas le leader pour les enregistrements... Reste à savoir d'où viennent One Day At a Time, Helium Tears et 23rd & Cherry. Des chutes de l'enregistrement de l'album de Granelli où l'on retrouve exactement le même personnel avec en plus Steve Brooks à la production ?
Quoi qu'il en soit l'album délivre un jazz étrange, un peu brouillon, avec un côté blues (la guitare de Robben Ford) décalé. La voix de Jay Clayton pose quelque chose de lointain et d'indéfinissable, la batterie de Granelli est bien barrée... il y a un drôle d'instrument sur l'étrange morceau Koputai, la chose est créditée en synthé, mais il se pourrait bien que ce soit une des sculptures musicales de Jerry... Le son est un peu étouffé par moments. Une ambiance indéniable et envoûtante se dégage au fils des écoutes.
Quoi qu'il en soit l'album délivre un jazz étrange, un peu brouillon, avec un côté blues (la guitare de Robben Ford) décalé. La voix de Jay Clayton pose quelque chose de lointain et d'indéfinissable, la batterie de Granelli est bien barrée... il y a un drôle d'instrument sur l'étrange morceau Koputai, la chose est créditée en synthé, mais il se pourrait bien que ce soit une des sculptures musicales de Jerry... Le son est un peu étouffé par moments. Une ambiance indéniable et envoûtante se dégage au fils des écoutes.
Voici Jerry Granelli dans un autre projet avec V16 et le morceau The Old Neighbourhood (Chritian Kögel) au Atlantic Jazz Festival en 2007.