Rick Rubin de LL Cool J à Johnny Cash en passant par Slayer

Moins il se passe de choses dans un disque, plus il est sans fioritures, et plus il vous saute au visage, meilleur il sera.
Rick Rubin.

Frederick J. Rubin de son véritable nom est un écumeur de club. En studio il essaye de retrouver l'énergie du concert. Il est à la production, entre autres de :

LL Cool J I need a beat en 1984



L'album Reign In Blood de Slayers, 1986 avec la dévastatrice Raining Blood.



Licensed To Ill des Beatie Boys en 1986 dont voici la déjantée Fight For Your Right.



L'excellent duo Run DMC & Aerosmith Walk This Way en 1986



Après avoir créé le label de Hip Hop Def Jam sur lequel on retrouve Public Enemy et les Beastie Boys, il le quitte en 1988 et crée Def American Records rebaptisé plus tard American Recordings. Il propulse les Red Hot Chili Peppers au sommet avec Blood Sugar Sex Magik en 1991. Il redonne une nouvelle popularité à Johnny Cash à partir de 1994 en produisant 5 albums (sortis échelonnés de 1994 à 2005) de reprises et de compositions très homogènes. Sur le même modèle il produira en 2005 un Neil Diamond sobrement intitulé 12 Songs. Le Ballbreaker d'AC/DC en 1995 c'est lui, le Sutras de Donavan en 1996 c'est encore lui. Il produit le groupe System Of A Down, parmi les meilleures galettes métal du moment. Rick Rubin n'impose pas forcément sa patte, mais arrive souvent à tirer le meilleur des gens avec qui il bosse. Depuis peu il est vice président de Columbia Records. A quand une série d'American Recordings avec Bob Dylan reprenant Public Enemy ?

Hurt de Trent Reznor (Nine Inch Nails) interprété par Johnny Cash pour le American Recordings Volume IV : The Man Comes Around.