Marcus Miller, Free, Dreyfus Jazz, 2007

Le multi instrumentiste Marc Miller avec son son de basse immédiatement identifiable (en slap autant percussif que mélodique), ses claviers (du Fender Rhodes à l’orgue en passant par le Wurlitzer), ses clarinettes basses et Si bémol nous sert un album de Funk Jazz Rock branché sur secteur. Un coup d’oreille au premier titre, l’incontournable Blast, où Miller joue entre autre de la sitar et nous voilà dans le bain. Un bon bain avec eau à température et bulles pour massages vivifiant là où ça fait du bien. Très vite le bain se transforme en tapis volant et c’est la folie dans la salle d’eau. Corinne Bailey Rae vient prêter sa voix sur Free et David Sandborn y pose un solo de saxophone. Keb’Mo’ chante sur Milky Way, le tube taillé pour la radio de nuit. On notera aussi la présence de Grégoire Maret en sideman à l’harmonica. Poogie Bell aux batteries et Bobby Sparks aux claviers… Marcus Miler -comme Miles Davis en son temps- sait s’entourer. Il continue à défricher avec bonheur une des voies du Jazz initiée entre autre par Miles. Il y a d’ailleurs un Jean Pierre de monsieur Davis que Marcus aime à jouer en concert et qui se pose là, superbe hommage en plage huit. Et puis cette reprise du Higher Groove de Stevie Wonder.