Considérations n°3 - vidéo à gogo !


A la montagne j'ai grossi des cuisses, me suis fait embarquer par des airs d'opéra entre Modane et Sardières la nuit sur une route qui serpentait près des précipices. La majesté des Alpes va bien aux arias du Rinaldo d'Haendel. Maintenant j'ai vraiment très envie d'aller en voir un en vrai. Doit être quelque chose de magique : du théatre, du chant et de la musique... tout ça mis ensemble !



Côté lecture ne passez pas à côté de Signé Parpot. Après avoir mis le nez dans l'excellent La musique du hasard de Paul Auster (où côté oreille on se plonge dans Mozart, Verdi, Haydn, Couperin, Beethoven, Billie Holiday et Fats Waller) j'ai décidé de lire TOUS les Paul Auster. Et je ne vous parle pas de la boustifaille à base de fromage chaud, des marmottes et tout le décorum qui vous requinque hélico presto.


Hier soir, pour changer, on a écouté de la musique. Les Red Hot Chili Pepper j'avais arrêté à Blood Sugar Sex Magik dans les années 90...




Give it away Give it away Give it away... et puis plus rien, l'album d'après changeait beaucoup trop par rapport au précédent. Mais faut croire que j'ai grandi parce que je me suis dit bon, il vont pas refaire toujours la même chose les Red Hot. Un peu comme si je vous écrivais la même chronique tous les jours. Moi, à l'époque, je voulais qu'il fassent pareil, je voulais ressentir ce que j'avais senti à l'écoute de Give it away. Et puis entre deux pizzas j'ai emprunté Stadium Arcadium au copain. La chose s'ouvre sur un Dani California accrocheur, une toune comme les Red Hot savent en faire.



Parait que y a que les cons qui ne changent pas d'avis, ou peut être je deviens un vieux con, mais quoi qu'il en soit on ne sera pas sans reparler de cet album prochainement.

Vous avez vu ça, Lee Hazlewood a profité de l'été pour passer l'arme à gauche. On perd d'un coup un extra ordinaire producteur et un crooner merveilleux. Dur. Remarquez il nous avez prévenu avec son Cake or Death... Allez un petit Summer Wine avec Nancy Sinatra.



Dites j'y pense, comme y a que le blues pour guérir du blues, pour ceux qui ont la chance d'habiter dans le coin, il y a à Tournon (un trou perdu comme ça) une équipe qui fait venir des pointures du blues grandes comme ça :




C'est Wes Mackey, ce gars a joué avec Muddy Waters, Jimmy Reed et John Lee Hooker. Au début il a appris le blues sur une guitare bricolée avec trois cordes. Maintenant il passe le Samedi 8 Septembre à 21 heures pour le 52 ème Blues Station in Tournon. Qu'on se le dise. J'ai le billet de train qui me démange... à toi Nancy Whiskey :